Qu’est ce qui se passe quand quelqu’un craque et décide de tout quitter, d’abandonner ses amis, sa famille, sa profession, et de briser tous les liens qui le tenaient et faisaient de lui un être social.
Qu’est ce qui se passe pour ceux qui restent ?
Ici, une femme parle de son fils disparu volontairement pour des raisons inconnues. Elle parle de quelqu’un devenu peu à peu une ombre, au fil du temps, et dont l’image s’efface inexorablement. Elle se replonge dans certaines scènes du passé, comme si elle avait sous les yeux quelques photos qui libèrent sa parole, déclenchent le récit, et la poussent chaque fois à reconstituer un puzzle dont elle sait qu’il lui manquera toujours une pièce. Elle ne cherche ni à comprendre, ni à expliquer la disparition, elle veut seulement dessiner ce qui lui manque, ce qui lui fait défaut, elle esquisse un signe, un geste, une phrase dans l’espoir de retrouver une trace, et marcher dans les pas de celui qui n’est plus là, et dont l’absence remplit sa maison. Il ne s’agit pas pour elle de faire le deuil, il n’en est pas encore question, il s’agit plutôt par la puissance d’un récit, de donner vie à une présence fantôme pour ne pas entendre le silence de l’absence.
Textes et mise en scène: Cédric Orain
Avec: Laure Wolf
Scénographie et Création Lumière: Pierre Nouvel
Composition musicale: Manuel Peskine
Costumes: Sophie Hampe
Régie: Théo Lavirotte
Qu’est ce qui se passe quand quelqu’un craque et décide de tout quitter, d’abandonner ses amis, sa famille, sa profession, et de briser tous les liens qui le tenaient et faisaient de lui un être social.
Qu’est ce qui se passe pour ceux qui restent ?
Ici, une femme parle de son fils disparu volontairement pour des raisons inconnues. Elle parle de quelqu’un devenu peu à peu une ombre, au fil du temps, et dont l’image s’efface inexorablement. Elle se replonge dans certaines scènes du passé, comme si elle avait sous les yeux quelques photos qui libèrent sa parole, déclenchent le récit, et la poussent chaque fois à reconstituer un puzzle dont elle sait qu’il lui manquera toujours une pièce. Elle ne cherche ni à comprendre, ni à expliquer la disparition, elle veut seulement dessiner ce qui lui manque, ce qui lui fait défaut, elle esquisse un signe, un geste, une phrase dans l’espoir de retrouver une trace, et marcher dans les pas de celui qui n’est plus là, et dont l’absence remplit sa maison. Il ne s’agit pas pour elle de faire le deuil, il n’en est pas encore question, il s’agit plutôt par la puissance d’un récit, de donner vie à une présence fantôme pour ne pas entendre le silence de l’absence.
Textes et mise en scène: Cédric Orain
Avec: Laure Wolf
Scénographie et Création Lumière: Pierre Nouvel
Composition musicale: Manuel Peskine
Costumes: Sophie Hampe
Régie: Théo Lavirotte