Au début des années soixante, dans une petite ville de province, Mathilde, après quinze ans passés en Algérie, revient, avec enfants et bagages, s’installer dans la maison familiale, occupée par son frère Adrien. Commence alors l’affrontement entre une soeur, au caractère entier, et un frère autoritaire, propriétaire d’usine. Bien décidée à récupérer son héritage, Mathilde qui semble fuir les « événements » d’Algérie, en train de devenir « la guerre », fait voler en éclat les faux-semblants de cette petite communauté provinciale et réveille, dans « ce désert », les secrets
de cette bourgeoisie en apparence si paisible.
Cette pièce de Koltès, peuplée de fantômes, est une mécanique implacable où l’on retrouve le sens du rythme de l’auteur et son rire caustique et mordant.
Sur fond de mémoire interdite, d’humour noir et de bourgeoisie déliquescente, Arnaud Meunier, directeur de la comédie de Saint-Etienne, met en scène le face à face sans merci de deux monstres sacrés, troubles et inquiétants, Catherine Hiegel et Didier Bezace, afin d’incarner ce rapport ambigu à notre passé
et de comprendre la montée des populismes aujourd’hui.
Texte: Bernard-Marie Koltès
Mise en scène: Arnaud Meunier
Scénographie: Damien Caille-Perret
Lumière: Nicolas Marie
Son: Benjamin Jaussaud
Vidéo: Pierre Nouvel
Costumes: Anne Autran
Collaboration artistique: Jean-Charles Di Zazzo
Décor et costumes: Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne
Au début des années soixante, dans une petite ville de province, Mathilde, après quinze ans passés en Algérie, revient, avec enfants et bagages, s’installer dans la maison familiale, occupée par son frère Adrien. Commence alors l’affrontement entre une soeur, au caractère entier, et un frère autoritaire, propriétaire d’usine. Bien décidée à récupérer son héritage, Mathilde qui semble fuir les « événements » d’Algérie, en train de devenir « la guerre », fait voler en éclat les faux-semblants de cette petite communauté provinciale et réveille, dans « ce désert », les secrets
de cette bourgeoisie en apparence si paisible.
Cette pièce de Koltès, peuplée de fantômes, est une mécanique implacable où l’on retrouve le sens du rythme de l’auteur et son rire caustique et mordant.
Sur fond de mémoire interdite, d’humour noir et de bourgeoisie déliquescente, Arnaud Meunier, directeur de la comédie de Saint-Etienne, met en scène le face à face sans merci de deux monstres sacrés, troubles et inquiétants, Catherine Hiegel et Didier Bezace, afin d’incarner ce rapport ambigu à notre passé
et de comprendre la montée des populismes aujourd’hui.
Texte: Bernard-Marie Koltès
Mise en scène: Arnaud Meunier
Scénographie: Damien Caille-Perret
Lumière: Nicolas Marie
Son: Benjamin Jaussaud
Vidéo: Pierre Nouvel
Costumes: Anne Autran
Collaboration artistique: Jean-Charles Di Zazzo
Décor et costumes: Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne